Les conséquences écologiques du Bitcoin
Il existe sur la Blockchain plusieurs manières de valider les blocs dont : par proof of work ou par proof of stake (enjeu).
Validation par proof of work :
Une plus grande puissance de calcul (hashage) permet une résolution plus rapide d’un bloc de la Blockchain. Dans ce système de validation, une grande participation implique de grandes récompenses. En cherchant à avoir donc la puissance de calcul la plus importante, les mineurs augmentent leur consommation énergétique.
Validation par proof of stake (enjeu) :
Ce système est fondé sur l'idée selon laquelle plus un nœud d'une blockchain est en possession d'une grande quantité de jetons, plus il a intérêt au maintien de la sécurité du réseau auquel il participe. Par conséquent, plus un forgeur possède de jetons, plus il est susceptible d'être sélectionné dans le cadre du système de la Proof of Stake.
, d'après le site Greenbull-campus.com.
Malheureusement pour la planète le Bitcoin fonctionne avec la méthode de validation par proof of work. D’après une étude de l’Université de Cambridge et l'Agence Internationale de l’Énergie, le minage de Bitcoins aurait consommé 0.53% de l’électricité mondiale en 2020, soit 70 TWh (environ un état européen de 9M habitant comme l’Autriche). En se basant sur la localisation des mineurs pour connaître la source d’énergie leur fournissant leur électricité, une étude a calculée que le minage de bitcoin en 2018 dans le monde aurait émis environ 22 500 T de CO2. D'après une étude chinoise de 2021, ce minage du bitcoin, rien qu'en Chine (environ 65% de l'activité planétaire) atteindra une consommation d'électricité de 297 TWh (équivalent de la consommation d'un pays comme l’Italie ou l’Arabie Saoudite) d'ici 2024, pour une émission de 130 millions T de CO2 par an car dans le pays, 40% du minage de Bitcoins tire encore son électricité des centrales à charbon.
La rentabilité de la consommation pourrait être augmenté en améliorant l’efficacité des technologies de minage actuelles, en minant sur des machines servant de chauffage pour des habitations ou en minant en utilisant le surplus d’énergie non-stockable. Bien que de nombreuses autres améliorations pourrait être proposées, une étude de l’université de Cambridge a montré que 39% de l’énergie utilisée au minage serait d’origine renouvelable.