Le bitcoin, une monnaie d'avenir, un danger pour notre planète ?
Les perspectives d’avenir compte tenu des moyens de le contrôler et de ses conséquences écologiques
La question qui fâche en termes d’impact sur le climat est bien sûr le mining. La conception même du protocole de chiffrement du Bitcoin implique une puissance informatique immense pour créer de nouveaux blocs. Les machines de mining sont donc des consommateurs voraces d’énergie électrique. Une partie du public a souvent à l’esprit l’image des fermes de minage assourdissantes, où les machines sont alignées par rangées sur des étagères générant une consommation élevée d’énergie. Et, si l’univers de la crypto veut créer une adhésion plus forte, il est important que son empreinte carbone diminue et que cela se sache.

L'un des plus gros complexes de minage au monde se trouve au Kazakhstan, près de la ville d'Ekibastouz. Sur place, huit hangars abritent quelque 50'000 machines de minage, alimentées directement par la centrale à charbon locale, pour l'équivalent de la consommation d'une ville d'environ 100'000 habitants.

Mais contrairement a ce qu'on pourrait penser, les crypto-monnaies représentent en elles-mêmes un chemin vers l’économie d’énergie. Pour le constater il est nécessaire de prendre du recul et de regarder l’ensemble du monde de la finance, ses acteurs et leurs actions au quotidien.
Si l’univers de la cryptomonnaie veut créer une adhésion plus forte, il est important que son empreinte carbone diminue et que cela se sache.
Une nouvelle pratique plébiscitée par les développeurs des nouvelles crypto-monnaies est en train de modifier la donne. La différence tient à un changement de technologie, en passant du POW (Proof of Work, preuve de travail) au POS (Proof of Stake, preuve d’enjeu). Le (POS) est en quelque sorte un « minage virtuel » avec des Tokens (jetons) qui » remplissent le même rôle que l’énergie électrique dans la preuve de travail qui évite le besoin d’un matériel informatique très puissant et énergivore pour créer des blocs dans la blockchain. Ce minage virtuel car il évite la dépense énergétique de la Proof of Work.

Ce qui entraîne une suppression totale des besoins en machine de minage, donc une consommation énergétique quasi nulle, seuls les nœuds de validation maintiennent le fonctionnement normal des transactions. Ils représentent une petite dizaine jusqu’à une centaine de machines tout au plus par projet, ne nécessitant pas de calculs gargantuesques comme les machines de minages doivent effectuer. Il est estimé qu’il y a plus de 1 million de mineurs dans le monde, juste pour Bitcoin.
L’Ethereum par exemple a été lancé sur la base du minage classique. Mais depuis Juillet 2021, elle a évolué avec succès vers la preuve d’enjeu (POS). D’autres crypto-monnaies se basent uniquement sur cette preuve, c’est le cas du Cardano, Polkadot ou encore du Solana.
Preuve qu’il est de plus en plus possible de concilier ces deux aspirations du monde de demain. Une vigilance à la dépense énergétique et des transactions indépendantes du contrôle des banques centrales.
Sources :
RTS Le monde de l'énergie Retourner en haut de la page ↑