Le minage : consommateur d'énergie

Le minage nécessite l’utilisation de machines puissantes afin d'effectuer et valider les transactions de données. Ces machines sont appelées elles-mêmes mineurs et consomment énormément d'électricité afin d’effectuer ces opérations complexes. Le minage nécessite la mobilisation de nombreux mineurs différents, ce qui multiplie la consommation d'électricité. Le plus il y a de bitcoins, le plus le processus est lent et demande le travail des mineurs

Alternatives ?

Il existe d'autres manières de créer des cryptomonnaies. Le proof of stake est un concurrent sérieux du proof of work : c’est ce modèle qu’Ethereum a déclaré qu’il adopterait bientôt. Ethereum étant la deuxième crypto monnaie la plus utilisée, cela aura un impact écologique bénéfique non négligeable.

Le proof of stake fonctionne différemment que le proof of work. Il ne nécessite pas la résolution d’équations complexes pour lesquelles les mineurs sont récompensés en bloc. Par conséquent, il y a beaucoup moins d’énergie à mobiliser afin d’effectuer des transactions.

Cette technique permet de réaliser des transactions en moins de 15 secondes. Cette différence fait que les cryptomonnaies utilisant le système proof of stake polluent beaucoup moins que le bitcoin. Il existe d’autres cryptomonnaies prenant encore moins de temps que l’Ethereum, tel que Dash par exemple, qui prendrait seulement quelques secondes.

Dépenses énergétiques

Selon le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI), la transaction d’un bitcoin a une empreinte carbone équivalente à celle de 735 121 transferts monétaires par Visa ; ou encore pour ce qui est de la circulation de l’information, à celle de 55 280 heures de consultation de YouTube. Toujours, selon le CBECI, la consommation annuelle du réseau bitcoin serait en train d’atteindre 128 TWh (terawatt-heure) par an, soit 0,6 % de la consommation mondiale d’électricité (l’équivalent de la consommation de pays comme la Norvège, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Argentine).

XRP est une cryptomonnaie à destination des banques. Elle a été conçue pour répondre aux besoins d’envoi d’ordres de paiement de ces institutions et ainsi proposer une alternative plus rapide et efficace au réseau SWIFT. Ce dernier étant plus lent, il exige un décalage d’une journée entre l’envoi et la réception de fonds, tandis que Ripple ne prend que quelques secondes. Bien plus qu’une cryptomonnaie, elle agit comme un pont et permet de réaliser des paiements à l’international très rapidement et à moindre coût. Ces avantages intéressent principalement les banques, à l’image d’UBS, American Express ou encore le Crédit Agricole, qui ont adopté cette technologie.