Partie 01 : les fonctions réelles du bitcoin comparativement aux devises

Le bitcoin est une monnaie virtuelle créée en 2009 par une personne dont le pseudonyme est Satoshi Nakamoto qui est une personne non identifiée à ce jour. Contrairement aux monnaies classiques appelées monnaie fiat (monnaie décrétée par un État), le bitcoin n'est pas émis et administré par une autorité bancaire. Il est émis sur le protocole blockchain qui est une technologie permettant de stocker et de transmettre des informations de manière transparente et sécurisée. Le bitcoin est mis en circulation via le minage ; les « mineurs » effectuent des calculs mathématiques pour le réseau bitcoin afin de confirmer les transactions et ceci augmente leur sécurité et en échange, ils gagnent des bitcoins.

Partie 02 : mode de création et de circulation

Pour « créer » un bitcoin, il faut donc le « miner ». En réalité, il ne faut pas miner au sens propre du mot. En effet, il faut sécuriser un réseau de transfert de données pour obtenir en échange un fragment d’une cryptomonnaie. Une allusion au minage s’est installée car les « mineurs » cherchent en quelques sorte du bitcoin pour parvenir à en avoir un fragment comme un mineur qui travaille dans une mine à la recherche d’une pépite d’or.

Partie 03 : place parmi les titres spéculatifs

Nous allons comparer la place du bitcoin avec l’Ethereum. Lancé en 2015 par Vitalik Buterin, l’Ethereum est la deuxième plus grande cryptomonnaie après le bitcoin. Elle compte 338 milliards de dollars en valeur totale contre 749 milliards pour le bitcoin. Le bitcoin et l’Ethereum partagent les même caractéristiques : elles possèdent un système décentralisé, pour fonctionner, elles n’ont pas besoin d’une autorité ou d’un organisme tiers et elles fonctionnent sur la base d’une blockchain. Nous pouvons voir que malgré leurs similitudes le bitcoin a une valeur unitaire de 39 279 euros contre 2 803 euros pour l’Ethereum. Par conséquent, nous pouvons penser que cette différence est due au fait que le bitcoin possède une limite (21 millions) alors que l’Ethereum n’en possède pas.

Partie 04 : les raisons de son succès

Il y a différentes raisons au succès de bitcoin : tout d’abord, des organisme comme paypal, square, grayscale et MicroStrategy participent à son succès. Par exemple, paypal a rendu possible le fait de payer avec du bitcoin. Ensuite, comme nous avons pu le dire précédemment le nombre de bitcoin est limité ce qui lui donne un caractère rare. De plus en plus d'investisseurs, s’inquiétant des importants déficits publics mondiaux et du rythme auquel les banques centrales injectent de l'argent frais sur le marché, considèrent les bitcoins comme une protection contre l'inflation.

Partie 05 : perspectives d’avenir compte tenu des moyens de le contrôler et de ses conséquences écologiques.

Le réseau bitcoin n’appartient à personne ; ce sont les utilisateurs du monde entier qui le contrôle. Donc ce sont eux en quelques sorte qui déterminent son prix. Comme on pourrait le penser, le bitcoin ne devrait pas participer au désastre écologique étant une monnaie virtuelle et pourtant, 2 transactions en bitcoin reviendraient à mettre à la poubelle un iPad. Une étude montre qu'en 2020, près de 30 700 tonnes de déchets électroniques ont été générés par les transactions du réseau bitcoin. Que ce soit dans le domaine de la consommation énergétique qui en fait énormément partie, ou dans l'utilisation de matériaux électroniques. En effet, les mineurs utilisent des puces électroniques spécialement utilisées pour le minage. Ces calculs sont utilisés pour valider une transactions. Cependant, leurs durée de vie est moindre : 1,3 année. C’est sans compter que les mineurs n'attendent pas réellement la fin de vie de leurs puces car le plus souvent ils achètent la toute dernière version pour acquérir une meilleure performances le plus rapidement possible. Dans le cas de la consommation énergétique, le bitcoin consomme plus que certains pays. Selon une étude du Cambridge bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI), si on rajoutait le bitcoin au classement des pays qui consomment le plus, il serait 34ème derrière les Pays-Bas avec 100,5 TWh (1 TWh = 1 milliard de kWh) consommés en un an. De plus, Elon Musk lui-même a décidé que Tesla qui est sa compagnie automobile n'accepterait plus le bitcoins à cause de l’impact sur le climat du bitcoin. Finalement, le bitcoin a un avenir incertain, étant donné que ce marché réside principalement sur de la spéculation. Imaginons qu'un jour la popularité du bitcoin chute légèrement. Ce phénomène entrainerait certains utilisateurs à penser que c'est la "fin" du bitcoin. Ils se mettraient alors à vendre à moindre cout leur bitcoin pour récupérer de l’argent avant l’effondrement potentiel du bitcoin. Cela entrainerait d'autre personne à faire la même chose et la valeur du bitcoin chuterait brutalement ce qui ferait perdre énormément d'argent aux utilisateurs.

Sources

Youtubeur : Hasheur, site internet : impact environnemental, Avenir bitcoin